Média
Revue de Presse
Argus, une nouvelle enquête sur la santé des hommes gais (Communiqué Équipe ARGUS)
Les contextes dans lesquels la contamination par le VIH ou par d'autres maladies sexuellement transmissibles ne cessent d'évoluer. C'est pourquoi une étude faite sur les hommes homosexuels de Montréal sera mise en place. Elle a pour but de mieux comprendre et d'adapter les campagnes de prévention à ces réalités diverses ainsi que de freiner les conduites à risques. Bien que de nombreux efforts aient été entrepris depuis des années, le nombre annuel de nouvelles contaminations par le VIH ne baisse pas chez les hommes gais. Pire, il serait même en augmentation.
Cette étude sera menée par la Direction de santé publique de Montréal en collaboration avec l'Agence de santé publique du Canada et l'Institut national de santé publique du Québec. Les chercheurs de la Cohorte Oméga apporteront aussi leur savoir-faire. «Elle commencera vers la quatrième semaine de décembre, afin d'amorcer l'année par de bonnes résolutions», explique le Docteur Gilles Lambert, de la Direction de la santé publique de Montréal.
L'enquête se fera sous la forme d'un questionnaire portant sur les expériences, les opinions et les habitudes des gais.«L'intérêt de cette recherche, continue le Dr Lambert, c'est que l'on obtiendra un portrait continu de la situation, c'est aussi pour cela qu'elle sera répétée tous les deux ans.» Il s'agit d'une étude d'abord montréalaise à laquelle participeront par la suite d'autres villes canadiennes.
Des équipes de la Direction de santé publique s'installeront donc dans les différents établissements gais (saunas, bars, associations sportives et autres) de Montréal afin de solliciter notre participation. Un court questionnaire sera distribué et on procèdera également à un prélèvement sanguin sans douleur et sans risque sur le doigt. Les informations recueillies lors de cette enquête serviront pour la prévention des maladies sexuellement transmissibles en permettant, entre autres, le lancement de campagnes de markéting social, la mise sur pied de programmes d'éducation, le soutien du développement communautaire et l'établissement d'environnements sains et sécuritaires. «Les premiers résultats seront connus au début de l'été, affirme le Dr Lambert, il suffira de consulter le site Internet.»